Karaté adultes

Depuis 1989, date de sa création, le club du Vernet a formé de nombreuses ceintures noires. Les compétiteurs, tant en combats qu’en technique, obtiennent régulièrement d’excellents résultats.

De nombreux aspects du Karaté sont étudiés au sein du club :

  • Le karaté traditionnel (Karaté Do) pour ceux qui recherchent les vertus procurées par la pratique d’un Art Martial, avec un enseignement adaptés aux possibilités de chacun, tant physiques que morales.
  • Le karaté jutsu qui est un excellent moyen de self défense, avec des techniques simples. Il permet d’améliorer la maîtrise de soi et de prendre confiance.
  • Le karaté sportif qui prépare les compétitions et qui permet de travailler la tonicité musculaire ainsi que cardio de manière complémentaire.

 

ENTRE LEGENDE ET REALITE

Qui peut dire aujourd’hui avec certitude où, quand, et comment est né le Karaté ?

Assurément personne.

Il est probable que depuis que l’homme est homme, et même avant, le combat a toujours fait partie de son environnement. Ici pour survivre, là pour se nourrir, là bas par jeu …
Aujourd’hui encore, cet esprit combatif existe et est entretenu. Bien sûr, il est de moins en moins physique et s’est plutôt intellectualisé. Les hommes se « battent » pour être le meilleur à l’école, pour obtenir un travail, une promotion, et bien d’autres choses encore.


De nombreux ouvrages situent l’origine des Arts Martiaux vers les années 520 où un moine indien, Daruma (Bodhidarma), fondateur du Bouddhisme Zen quitta l’Inde pour la Chine afin d’enseigner le Bouddhisme. Son voyage le mènera jusqu’au temple de Shao-Lin (Shorin-Ji), dans la province de Huan. Face à la sévérité de son enseignement, ses élèves furent rapidement épuisés. Daruma mettra alors au point une méthode permettant de développer l’esprit et le corps. Grâce à cela, les moines de Shaolin furent réputés à travers la Chine entière pour leur courage et leur force. A leur tour, les moines de Shaolin exportèrent cette méthode (appelée « Shorin-Ji Kempo ») jusqu’à l’île d’Okinawa.
L’île d’Okinawa, placée tour à tour sous l’autorité Chinoise ou Japonaise vit les armes prohibées de son territoire. Cela eût pour effet d’impulser un développement important du Shorin-Ji Kempo qui devint l’Okinawa-Te. Parallèlement se développa une technique de combat où les outils agricoles étaient utilisés comme des armes : le Kobudo.


Sōkon Matsumura

Vers les années 1860, Sōkon Matsumura rédigea le premier écrit sur les Arts Martiaux.

Parmi ses meilleurs élèves, citons Ankō Itosu et Azato Yasutsune qui à leur tour furent les professeurs de Gichin Funakoshi (1868-1957).

Ankō Itosu

En 1900, Ankō Itosu (1830-1915) introduisit l’enseignement de l’Okinawa-Te dans les écoles. Il codifia cet enseignement sous forme de Katas de bases : les Pinan. En 1916, Gichin Funakoshi fût invité en tant que représentant d’Okinawa au Butoku-Den de Kyoto, qui était à l’époque le centre officiel des Arts Martiaux, afin d’y faire une démonstration de son Art. C’est la première fois que l’Okinawa-Te fût présenté à l’extérieur d’Okinawa.

Azato Yasutsune

 

En 1922, une seconde démonstration se déroula cette fois à Tokyo devant les universitaires et les plus grands maîtres d’Arts Martiaux de l’époque. Jigoro Kano, créateur du Judo fût enthousiasmé.
Gichin Funakoshi resta alors à Tokyo et rebaptisa l’Okinawa-Te d’un nom à consonance plus japonaise, Karate (KARA : vide ; TE : main) et y ajouta le suffixe Do (voie). Karate-Do : voie de la main vide.

Gichin Funakoshi

Gichin Funakoshi souhaite ainsi que la pratique du Karaté mène à l’épanouissement de l’individu grâce à une maîtrise du corps et de l’esprit. En 1938, il nomme sa méthode Shotokan (SHOTO : longue vie . KAN : pin) souhaitant ainsi longue vie et grandeur à son école.

Yoshitaka Funakoshi a crée le Shotokan moderne avec des positions longues et basses

Yoshitaka Funakoshi (le fils de Gichin) « inventa » les coups de pied les plus spectaculaires du Shotokan et est à l’origine du Shotokan moderne. Gichin Funakoshi est décédé en 1957.Au  lendemain de sa mort eurent lieu les premiers championnats du Japon, alors que tout au long de sa vie, il s’était opposé à ce qu’il considérait comme une dérive de l’Art Martial : les assauts sportifs.